Atrébates Saint Gilles

Histoire du Club   

 
        
 
 


Les Atrébates étaient établis sur une terre brumeuse, le long d’un rivage battu par une mer toujours agitée et dont les sables se soulevaient aux vents du large comme les lames de l’Océan.

Anatole France



Bruxelles, capitale de l'Europe, ville plurilingue, rassemblement de nombreuses nationalités, elle incarne aujourd'hui la rencontre réussie des mondes latins et germaniques.

Une des nombreuses illustrations de cette réussite, est l'association de 5 jeunes européens qui, venant d'Italie, d'Espagne, de Suisse ou encore de France, ont déposé leurs valises à Saint-Gilles. Il partagent tous, avec la même intensité, une passion pour le football.

C'est sur le terrain d'une salle de sport, perdue dans les tréfonds du domaine de la VRT, et grâce à une somme de rencontres aussi incertaines que bienheureuses, que les 5 membres fondateurs du club, tout comme les 6 autres joueurs de l'équipe, 1ère du nom, se sont rencontrés. Pendant presque 2 ans, tous les lundis soirs de 21h à 23h, ils se sont bien amusés balle au pied. Mais de grands compétiteurs ne peuvent se satisfaire de petits matchs entre amis bien longtemps.

C'est donc très logiquement que, vers la fin de l'année 2007, la décision fut prise d'entreprendre les longues démarches nécessaires à l'avènement des Atrébates Saint Gilles. Le plus dur fut de trouver une forteresse sur laquelle s'appuyer. Presque toutes les salles répertoriées furent approchées, beaucoup d'établissements scolaires également, mais c'est finalement notre premier choix, à savoir la salle omnisports de Saint-Gilles, qui a répondu positivement le premier. Une fois le matricule – 5180 – connu, le club pu se targuer d'exister officiellement et donc prétendre à se jeter dans le grand bain de la Ligue Francophone de Footbal en Salle.

2008-2009. La première saison fut celle de l'apprentissage - des règles, tout particulièrement - mais aussi de tout ce qui rime avec compétition : victoires aisées ou étriquées, points perdus bêtement, défaites incontestables. Toutes les émotions furent au rendez-vous. La plus douloureuse étant sans doute l'élimination en coupe lors d'un match que les Atrébates tenaient jusqu'à 3 minutes de la fin du match. Une amère défaite qui s'accompagna d'une triste mais tellement naturelle constatation : chaque arbitre siffle à sa manière. Malgré tout, les ambitions de départs furent à peu près comblées par une 3e place finale qui permis au club d'accéder au niveau supérieur.

2009-2010. Pour leur deuxième saison en provinciale, la première en 4e division, les Atrébates
allaient découvrir un niveau de jeu légèrement plus élevé, mais beaucoup plus homogène. Fini les petites équipes qui peuplent la 5e division et permettent d'améliorer facilement son goal average. Résultat, une saison en 2 parties distinctes et des Atrébates aux deux visages. Conquérants et organisés au départ, essouflés et impuissants à la fin. Les raisons de cette chute sont légions, certaines connues, d'autres pas, mais la seule réponse possible doit s'apporter sur le terrain, et alors il est certain que cette 6e place finale ne sera qu'un lointain souvenir. 

2010-2011. Après avoir touché des doigts un podium
synonyme de montée en 3e division pendant de longues semaines, les Atrébates ont été victimes de leur incapacité à enchaîner régulièrement les bons résultats et se sont écroulés en fin de saison, ne terminant finalement qu'à la 5e place. Réaliser de superbes matchs, dont certains victorieux, face aux équipes joueuses du haut de tableau, tout en allant perdre des points contre des joueurs bien regroupés derrière n'est semble-t-il pas suffisant pour pouvoir prétendre à mieux. Une année donc assez semblable à la précédente, mais tout de même embellie par le gain du premier trophée du club : le Master du Fair-play de la série. Une "belle" consolation. 

2011-2012. Les saisons se suivent, et se ressemblent en 4e division. A l'image de la houle, les séries de victoires et de défaites se succèdent avec une régularité effrayante. Si les Atrébates ont bien compris qu'ils devaient s'appuyer sur leur point fort, il leur est encore difficile de garder le fil de cet état d'esprit guerrier. Résultat, une 6e place finale acquise grâce à une belle remontée lors des derniers matchs, et après avoir entre-aperçu durant plusieurs longues semaines le spectre de la descente. 

2012-2013. La première partie de la saison fut aussi difficile que la seconde réussie. Cela deviendrait presque une tradition, mais les Atrébates durent contempler un certain temps les bas-fonds avant de pouvoir retrouver la cohésion qui fait leur force, et refaire surface de belle manière en fin de parcours. Si cette cinquième saison sera marquée par une triste 7e place finale, la pire de toute leur histoire, il semblerait que cette équipe, composée d'une grosse majoritée de "jeunes" joueurs élevés au foot à 11, commencerait enfin à saisir ce qu'est le foot en salle.

2013-2014. Saison historique, s'il en est. Une série de matchs amicaux en août (une première pour les Atrébates), un début réussi tant au niveau comptable qu'au niveau du jeu, très peu de matchs ratés et de points perdus bêtement, beaucoup gagnés au courage malgré un effectif affiné par de nombreuses blessures ou absences : cette magnifique 4e place finale arrachée lors du dernier match sera illuminée courant août par une inespérée montée en 3e division. Et pour ponctuer joliment cela, les Atrébates seront pour la seconde fois de leur histoire recompensés par le trophée Master du Fair-play de la série, partagé avec le SC Mariners 2. 

 

Atrébates, l'une des tribus de la Gaule Belge ayant résisté avec ardeur aux romains de Jules César, est un nom qui cristallise l'attachement des cinq membres fondateurs à leur pays d'adoption.
 




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